Manuel Valls, "El Matador" a signé le 14 septembre 2016 par voie préfectorale, l'écrabouillement du Campagnol amphibie par des bulldozers dans la zone du "futur" grand aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique.
Cela faisait 45 ans que ce brave souriceau vaquait à ses occupations, ignorant tout de cette "Epée de Damoclès"(1) suspendue au dessus de sa tête.
"Si vis pacem para bellum" (si tu veux la paix, prépare la guerre), nous dit l'adage romain.
Nous ne saurions trop encourager cet aimable rongeur, menacé d'extermination en ce lieu qui l'a vu naître, à grignoter tous les fils électriques et tout le câblage hydraulique du chantier de cet ogre aéro-portuaire.
Pas de flux... pas d'engins bruyants et destructeurs.
"El Matador" n'a-t-il donc pas d'autres priorités pour le Présent de notre Pays que de rallumer un feu destructeur et cynique dans le bocage nantais, après y avoir organisé un référendum bidon cette même année.
Hé, hé... que convergent vers Notre-Dame-des-Landes tous les petits "Amis de la Forêt" pour y jouer au jeu du chat et du campagnol avec les 2500 "Robocops" (gendarmes et CRS) annoncés par ce gouvernement.
"Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles", écrivait Paul Valéry(2) en 1919 au coeur du massacre de la première guerre mondiale.
Eh oui, Môssieur Valls(3), la fin d'un monde commence toujours par la destruction imbécile et cupide du petit Vivant qui nous entoure et qui dit fin d'une civilisation dit effondrement politique et économique, affrontements entre milices, tribus et armées régulières, crises humanitaires et migrations des espèces, exactions contre toutes les populations, violations des droits de l'homme et de l'animal, trafics en tous genres et porte ouverte pour que s'y infiltrent tous les corrompus. Le groupe Vinci en tête dans le cas qui nous préoccupe.
Et pendant ce temps... notre délicieux et raffiné Emmanuel Macron se fait "philosophiquement" raser la barbe chez le barbier sous l'oeil bienveillant et attendri des caméras de nos chers médias (sic !).
(1) Cette expression est utilisée pour signifier qu'un danger constant peut nous frapper.
(2) Paul Valéry est un écrivain, poète et philosophe français, né à Sète (Hérault) le 30 octobre 1871 et mort à Paris le 20 juillet 1945.
(3) "Le Lion et le Rat" de Jean de la Fontaine
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